Rentrée académique du Centre de formation politique du MPP : Sous le signe de la victoire du parti en 2020

: 17 décembre 2019  

Le Centre international de formation politique Kwamé N’Krumah du MPP a effectué sa rentrée académique le samedi 14 décembre 2019 à son siège à Ouagadougou autour du thème. « Le processus électoral et le vote citoyen ». Une rentrée placée sous la présidence du cde Simon Compaoré président par intérim du parti et à laquelle ont pris part les premiers responsables du MPP.

Le Centre international de formation politique Kwamé Nkrumah (CIFP/KNK) du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) était à l’honneur, le samedi 14 décembre 2019. En effet, à l’occasion de sa rentrée académique 2019-2020, des personnalités politiques, des députés et des militants étaient à son siège, à Ouagadougou, pour célébrer cet évènement sous le thème : « Le processus électoral et le vote citoyen ». C’est le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, qui a présidé cette cérémonie qui s’est voulue sobre, selon ses organisateurs. Simon Compaoré, par ailleurs, Président du Conseil d’administration du CIFP/KNK, tout en saluant le progrès réalisé par le centre, a indiqué qu’il dispose désormais de commodités pour remplir sa vocation. Dans le même ordre d’idées, il a rappelé la contribution importante du Parti communiste chinois (PCC) et de la République populaire de Chine à l’équipement du CIFP/KNK à hauteur de 300 millions F CFA. Le président par intérim du MPP a saisi l’occasion pour féliciter l’ensemble des animateurs de ce « temple du savoir politique » et les encourager à maintenir le cap. De son avis, l’année 2020 étant électorale par excellence, les militants du MPP doivent, à travers les formations en intra et extra muros du centre, maîtriser les différentes étapes du processus électoral. « Cette maîtrise va permettre d’assurer la victoire du MPP aux élections de 2020 », a-t-il ajouté.
Garantir l’Etat de droit
Malgré le contexte sécuritaire difficile, a indiqué Simon Compaoré, le parti doit, à la faveur des formations que vont recevoir ses militants, travailler à tenir ces élections coûte que coûte, pour garantir la démocratie et l’Etat de droit au Burkina Faso et enraciner l’esprit démocratique aux populations pour la conquête du pouvoir d’Etat.

 

Actuellement, à l’entendre, le programme de formation concerne la politique, l’économie, le social, les questions d’actualité, etc. au profit des militants, des institutions de la place et de tous ceux qui ont besoin de former leurs militants par des professeurs, des enseignants, des chercheurs, etc. de qualité. Le directeur général du CIFP/KNK, Dr Emile Pargui Paré, a expliqué que la formation politique est la pierre angulaire de la construction et de l’édification d’un parti fort, solide et résilient aux crises surtout en périodes pré et post-électorales. Placée également sous le sceau de l’animation et de la formation continue, elle est ouverte, à ses dires, à tout parti de gauche, toute structure progressiste et tout citoyen burkinabè ou non à travers des modules relatifs à la communication politique, la science politique, la sociologie politique, les partis politiques et la vie politique, les candidats et leur programme. Il y a, en outre, la gestion du pouvoir d’Etat, l’histoire du MPP, la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) du programme présidentiel, la démocratie « sankarisée », les rapports entre le pouvoir et l’Opposition. Toutes ces offres, s’est convaincu Dr Paré, vont permettre au CIFP/KNK de se hisser comme le leader en termes de formation politique au Burkina Faso. Toutefois, il a relevé un déficit de formation des militants n’ayant pas un niveau de français acquis nonobstant la formation depuis 2015, de plus de 2000 militants. « Pour le moment, aucune formation (à la demande) n’est facturée. Le centre est à ses débuts, il faut amener les militants, les citoyens, à aimer la formation parce qu’il y a un vide entre une certaine génération et la génération actuelle. Nous sommes de la génération des années 80, on est bien formé. Mais la génération de 90 n’est pas formée », a déploré Emile Paré.